Suggérant la vitesse et entièrement réalisé en aluminium, le châssis de la Racing Symphony a été peint en plusieurs couleurs éclatantes par un carrossier, à l’instar des voitures de course. Ces couleurs représentent les nations concurrentes de l’époque : le rouge pour l’Italie, le bleu pour la France, le vert pour le Royaume-Uni et le jaune pour la Belgique.

Pour accentuer la ressemblance avec une véritable voiture de sport, REUGE a placé deux mouvements symétriques indépendants à l’intérieur d’un automate, inspiré du moteur de 16 cylindres de la série Auto Union des années 1930. L’entrée d’air de chaque côté de la voiture de sport accueille une autre pièce mobile, les roues volantes. Leur mission, cette fois, n’est pas de refroidir le moteur, mais de réguler la rotation de chaque cylindre pour atteindre le rythme musical souhaité. S’agissant d’un automate mécanique, l’énergie nécessaire au fonctionnement de ses mouvements est produite manuellement à l’aide d’une clé de remontage en acier au carbone. Les deux mouvements indépendants sont dotés de deux barillets situés dans le cockpit et leurs ressorts principaux peuvent être remontés à l’aide de la clé par les deux tuyaux d’échappement.