Pour sa troisième participation consécutive à Art Basel Paris, Louis Vuitton signe le grand retour d’une collaboration mythique. Près de vingt ans après leur première rencontre, la Maison et Takashi Murakami réinventent leur univers commun à travers la collection Artycapucines VII, présentée dans l’écrin monumental du Grand Palais.

Née à Bâle en 1970, Art Basel s’impose aujourd’hui comme le cœur battant de la création contemporaine mondiale. Galeries, artistes et collectionneurs s’y croisent entre Miami, Hong Kong, Bâle et désormais Paris. Plus qu’une foire, c’est un théâtre d’avant-garde où l’art dialogue avec la mode, la culture et l’émotion, un terrain de jeu idéal pour Louis Vuitton, qui y célèbre cette année encore l’alliance du savoir-faire et de la vision artistique.

Au cœur du Balcon d’Honneur, les visiteurs découvrent une installation spectaculaire imaginée par Murakami,  une sculpture monumentale de huit mètres représentant un poulpe inspiré des lanternes chinoises. Ses tentacules colorés envahissent l’espace et guident le public dans un univers artistique vibrant, où se mêlent humour, exubérance et poésie. Sur sa tête lumineuse, le motif Jellyfish Eyes, récurrent dans l’œuvre de l’artiste, évoque la peur d’être observé tout en transformant cette inquiétude en émerveillement. Autour de cette pièce centrale, onze créations issues de la collection Artycapucines VII dévoilent l’alliance parfaite entre l’imaginaire de Murakami et le savoir-faire de la Maison. Chaque sac, du Capucines BB Golden Garden au Capucines Mini Mushroom, se pare des motifs emblématiques de l’artiste japonais. 

Cette collaboration s’inscrit dans une histoire artistique débutée en 2003, lorsque Murakami réinventa le Monogram Louis Vuitton dans une explosion de couleurs et de motifs pop. Véritable icône des années 2000, cette rencontre entre l’artiste japonais et la Maison marquait le début d’une ère où la mode s’ouvrait pleinement à l’art. Vingt ans plus tard, cette complicité atteint un nouveau sommet, prolongeant le dialogue entre art contemporain et luxe.

À travers cette présentation, la Maison réaffirme son rôle de passerelle entre la mode et l’art contemporain, une tradition remontant à Gaston-Louis Vuitton, qui invitait déjà des artistes à collaborer sur des vitrines et objets d’art au début du XXe siècle. Aujourd’hui, cette vision se poursuit à travers la Fondation Louis Vuitton, chef-d’œuvre architectural signé Frank Gehry, et les Espaces Louis Vuitton dans le monde entier.