Figure incontournable du sport suisse, Mujinga Kambundji incarne la grâce dans l’effort, la puissance dans la précision. Ambassadrice de la maison Hublot, la sprinteuse aux multiples titres se confie avec sincérité sur son parcours, ses victoires, et son lien profond avec la maison horlogère Hublot. 

Vous êtes l’une des athlètes les plus titrées de Suisse. Quel a été, jusqu’à présent, le moment le plus marquant de votre carrière ?

C’est difficile de n’en choisir qu’un après plus de dix ans de carrière. Mais s’il y a un moment qui restera toujours spécial pour moi, c’est le Championnat d’Europe en 2014 à Zurich. C’est vraiment là que tout a commencé. J’y ai lancé ma carrière professionnelle. Cela dit, chaque médaille, chaque victoire, a sa propre saveur. Ce sont toutes des étapes importantes de mon parcours.

En tant qu’ambassadrice Hublot, vous représentez une maison qui célèbre la précision et l’innovation. Quelles valeurs partagez-vous avec la marque ? Que signifie pour vous ce partenariat ?

C’est un véritable honneur de faire partie de la famille Hublot. C’est une marque qui s’aligne parfaitement avec les valeurs du sport, elle célèbre l’innovation, l’audace, et l’élégance dans la performance. Et puis Hublot a toujours été très proche du monde sportif, avec des ambassadeurs comme Usain Bolt, par exemple. Ce que je trouve particulièrement beau, c’est l’ADN de la marque, cette fusion des matériaux, entre robustesse et raffinement. C’est presque une métaphore du sprint : il faut une force explosive, beaucoup de puissance… mais en même temps du relâchement, de la légèreté, de la fluidité. On retrouve ces contrastes dans leurs créations.

À quoi ressemble une journée type dans la vie d’une championne de sprint ?

Je commence toujours la journée par l’entraînement. Je m’entraîne cinq à six fois par semaine, avec des séances qui durent entre deux et trois heures. Ensuite, je consacre du temps à la récupération, que ce soit avec mes physiothérapeutes ou mes ostéopathes. Et puis, il y a les engagements avec les médias ou mes partenaires. Chaque journée est différente, mais l’entraînement reste mon point fixe.

Quels sont vos objectifs à moyen et long terme ?

L’objectif à long terme, c’est clairement Los Angeles 2028. Et d’ici là, il y a de nombreuses compétitions à venir. Cette année, par exemple, lobjectif principal de ma saison outdoor sera les Championnats du monde à Tokyo en septembre. C’est un calendrier dense, mais motivant.

Quel message souhaitez-vous transmettre aux jeunes générations qui vous regardent comme un modèle ?

Pour moi, la clé, c’est la passion. Le haut niveau, ce n’est pas toujours facile, il y a des moments de doute, de fatigue. C’est pourquoi il faut toujours garder le plaisir de faire du sport. Il faut aussi se fixer des objectifs ambitieux, mais atteignables, et ne jamais cesser de se remettre en question. Le plus important, c’est de trouver son propre chemin.

Enfant, rêviez-vous déjà de devenir athlète professionnelle ?

Pas vraiment,  j’ai débuté l’athlétisme sans ambitions, en appréciant simplement courir. J’ai toujours aimé le sport, les compétitions, les médailles. Mais je n’avais pas de plan de carrière précis. Ce qui m’animait, c’était l’envie de progresser, de m’améliorer d’année en année. Et puis, au fil du temps, c’est devenu un rêve.

Y a-t-il une course en particulier qui vous a particulièrement marquée ?

Il y en a plusieurs, mais peut-être mes premiers titres en salle en 2022, ou ma médaille mondiale à Doha sur 200m. Les moments forts, ce sont aussi ceux que je partage avec ma famille, mon équipe. Ce sont ces instants après la ligne d’arrivée, quand on célèbre la victoire ensemble.